di ivanitch
Un piano valeureux gît sous l’océan
Les sirènes l’attendent,
distantes
Sous ses mains
vit une audace nouvelle
Il répondait à la vérité un vent silencieux
Riant de sa peine à jouer,
pour elles
Les sirènes s’éprirent :
“Rarement l’on a droit
d’espérer ;
Il n’a pas une vie à raconter
Prendre le risque de penser pour un autre
C’est nourrir l’espoir de réifier
un philtre
Pour qu’enfin l’on sache aimer
Un étranger, sans avoir à le
tuer
Parfois l’on sent que la vie fait sens,
Toujours plus brutale demeure l’erreur,
Quand on croit enfin qu’arrive,
le bonheur.